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UN HEROS COMME MON PERE (9)
21/02/2010 08:26
suite N°9
Nous avons adressé un courrier à Madame Alliot Marie pour recours gracieux comme nous l'avait conseillé le directeur des anciens combattants de Clermont Ferrand . qui avait vu le dossier. Ce courrier est resté sans réponse ! Nous avons écrit à Monsieur Alain Marleix ministre des anciens combattants à l'époque . Qui a fait suivre le dossier .
Les services de Caen nous ont répondu près de deux ans après "Que mon père avait été jugé pour vol de voiture " ( et de poule).donc pas droit a la mention en question Et verbalement au téléphone que si je voulais qu'il soit porté en marge de son acte de décès la mention "mort pour la France" (.C'est tout ce que je voulais) Il faudrait réfuter et faire réviser le jugement des Allemands émanant du cherche midi celui de Chaumont en haute Marne pour vol de poule et celui par défaut puisque à ce moment là Il était emprisonné et sous la torture des Allemands au cherche midi . Ensuite celui pour vol de voiture( on en connait les raisons) l'appel , et encore le jugement pour tentative d'évasion avec bris de prison .Et faire casser le jugement en appel de celui ci car à ce moment là il était décédé et qu'en France on ne juge pas les morts
Mais maintenant au soir de ma vie. Je ne referai plus de nouvelles démarches . Et c'est de voir son nom inscrit sur le monument aux morts de la commune de Montainville depuis près de soixante cinq ans . Qui est pour nous une preuve de reconnaissance et de notoriété publique de la part des gens qui l'on connu et estimé une façon de le considérer avec honneur . Et rendre hommage à sa mémoire
Merci PAPA
BONSOIR LES AMIS
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UN HEROS COMME MON PERE ? (8)
21/02/2010 05:55
N°8
Il avait pris le dossier en main. Alors là changement de ton . Il nous explique que les cinquante années de secrets venaient d'être atteint. Et que nous pourrions consulter les dossiers ,les documents des archives des anciens combattants . Mais il n'a pas pu s'empêcher de nous dire ,que bien souvent "les attestations des résistants après la guerre se monnayaient ,et que quelques fois c'étaient des attestation de comptoirs ". C'était plus que je pouvais en entendre j'ai dis à mon mari "viens on s'en va" . Nous sommes parti ,mais cette fois Jacques m'a dit on va continuer . Et là nous avons refait le chemin qu'avait fait mon père . Depuis la place Clichy . Remonter sur Mantes . Récupérer ces hommes ,les conduire à Aubepierre . Ou nous avons vu le Maire , mais lui à cette époque était très jeune Il nous a dit être en "cousinage "avec madame Raviot ( La personne qui avait déposé plainte contre mon père pour vol de poule en mai 1941) et a ce qu'il avait entendu dire n'était pas une femme très recommandable à part cela il ne se rappelait de rien il nous a envoyé voir une femme de 90 ans qui était la nièce de madame Raviot .J'avais le projet de rendre cette poule à madame Raviot mais je n'avait pas réalisé l'âge qu'elle devait avoir . Nous sommes allés sur sa tombe et je l'ai maudite ! Nous sommes repartis en passant par la gendarmerie D'Arc en Barroy . Le gendarme que nous avons vu nous a dit ne plus avoir de documents de cette époque Mais ça ne faisait rien car j'avais vu un endroit connu de mon père . Après cela nous sommes allés à Caen consulter les archives des anciens combattants Ils nous ont autorisé à consulter certains dossiers mais pas tous . Ils nous avaient cachés les circonstances de sa mort. "Mort de misères physiologiques "Ils nous ont dit qu'il avait du mourir à cause du typhus . Même eux avec les documents sous les yeux ont reculé devant l'annonce de cette horreur . Nous avons été partout pour réunir des preuves de son comportement "Les archives des Yvelines ,celle de la gendarmerie, le service historique de la défense , les archives du val de Marne les archives de Paris et demandé a Pau un état signalétique et des services concernant mon père pendant son service militaire" Il avait le grade de brigadier et avait obtenu un certificat pour bonne conduite . Et au vue de tout cela je reste persuadé de sa façon d'agir au début de la guerre
a suivre....
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UN HEROS COMME MON PERE ? (7)
20/02/2010 11:48
N°7
suite N°7 J'ai retrouvé ses lettres et d'autre documents dans le petit coffre de ma mère . Prouvant les démarches entreprises par Elle . Mais la pauvre femme avec trois enfants à élever seule , sans aide, sans beaucoup d'instruction. Et avec l'interdiction gouvernementale d'avoir accès aux dossiers pour une période de cinquante ans.Cela lui était trop difficile de faire les démarches nécessaires . Et même de prendre un avocat ,elle a bien essayé mais l'argent et le temps lui manquaient. Je me souviens ,en 1982 je suis allée voir seule le directeur des Anciens combattants pour lui demander de l'aide . Afin de réhabiliter la mémoire de mon père. Celui-ci m'a bien écouté , bien regardé les documents que je lui présentait et m'a renvoyé en me disant "Je vais voir cela revenez dans quinze jours ". Les quinze jours écoulé je suis retournée le voir. Là il m'a dit des choses pas très agréables à entendre ! Que mon père n'était pas seul au moment de son arrestation . Qu'une jeune femme et un bébé était avec lui avec un air suspicieux qui sous entendait bien des choses. Déstabilisé devant ces dires et bien d'autres sous entendu. Je suis sortie de son bureau . Et dans l'escalier j'ai éclaté en sanglots . IL venait d'assassiner mon père à nouveau. Et en plus ,il le trainait dans la boue . Je me rappelle Je suis rentré chez moi désemparé. J'ai remis les précieux documents dans le petit coffre et au moment les ranger je me suis aperçu qu'une enveloppe était vide dans ma détresse j'avais du oublier la lettre sur le bureau de cet homme . Ne voulant pas le revoir je lui ai téléphoné . Il m'a dit ne rien avoir trouvé . Mais j'en ai toujours douté , car pendant notre entretien ,il m'avait suggéré de publier cette "histoire" Ma soeur est venu nous rendre visite et a cette occasion nous avions décidé de trier les papiers de notre mère ,pour les bruler. Mais quand celle-ci est partie je n'ai pas pu m'y résoudre . Au petit matin les papiers étaient encore sur la table . Mon Mari déjeunait .Il m'a dit "fait voir je vais m'occuper de cela". Toute la journée et les jours suivants . Il a pris connaissance et étudié les papiers . Et de cette manière a connaître son beau-père . Nous avons décidé de retourner voir le directeur des anciens combattants. J'avais en attendant dans le corridor . Plus le temps passait chaud froid .Les poils qui se soulevaient sous les frissons qui me parcouraient le corps . Quand la porte s'est ouverte j'ai revue cette personne pour qui j'avais de l'aversion . Mais je me suis dominée ,soutenue par la présence de mon mari. Ce monsieur a nié ma première visite ,mais là c'était différent Jacques était avec moi à suivre
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UN HEROS COMME MON PERE ? (6)
18/02/2010 02:29
N°6
Ceci apparait à mes yeux comme sacrilège ,nous qui respections sa tombe ,en accord avec ma soeur de ne rien mettre sur cette pierre grise ,la laissant vieillir au fur et à mesure des années . Elle représentait pour nous avec sa patine et ses taches brunes notre père que nous n'avons pas connu . Et de voir cette pierre changer nous donnait le sentiment de voir vieillir celui-ci . Et que ces gens la soient enterrés avec lui ,tout en sachant comment ils ont agit sans scrupules envers leurs petits enfants. Me donne la nausée! Leur place n'est pas là . Pas plus que la notre . Car par la volonté méchante de son père . Il doit resté seul à tout jamais! dans cet endroit sacré pour nous . Lorsque nous remontons sur Paris avec mon mari nous nous rendons aussi au cimetière de Suresnes . Ou mon Frère et ma mère reposent . Un vieil homme s'est approché de nous , et nous a demandé qui était ces "Walquise" qui reposaient là ? lui racontant mes origines Il me dit "j'ai bien connu votre Père c'était un brave garçon" il a dit être un petit cousin mais ignorait notre existence ,chose qui ne m'a nullement étonné vu les circonstances , Mais cette phrase m'a fait un plaisir immense. Je n'ai jamais revu cette personne et je le regrette car son estime pour mon père me rendait encore plus fière, de celui-ci. Une autre petite histoire à la fin de la guerre la CROIX ROUGE de Suresnes distribuait des colis et avait rassemblé des familles à la salle des fête (théâtre Jean Villard). La distribution terminée . Une dame sur la scène demande si personne n'avait été oublié . Je me suis manifestée par un grand "Si moi" je devait avoir 5 ans et demi -"qui est tu ?" . Les amis autours de nous ont décliné notre identité . Les personnes sur l'estrade se sont concertées ,Elles ont dit quelques chose au public . Je me rappelle plus ce que c'était. Mais je me souviens des applaudissements Elles nous ont remis des colis avec des compliments . Ces souvenirs à mes yeux valent toutes les médailles du monde A la mort de ma mère j'ai retrouvé dans ces papiers ,des lettres de mon père , adressé a ma tante Léone . Elles laissaient voir à quel point Il avait faim car à part réclamer à manger Il ne pouvait pas dire grand chose le courrier était censuré . Sa dernière lettre remontait au 1er mars 42 expédié le 4 mars 1942 . Et lorsque j'ai su qu'il était mort de faim et surement de brimades et de maltraitances. De la part des Français . Pendant quelques temps je le voyait s'user les ongles à force de gratter les murs et les lécher pour avoir un semblant d'eau . Il a dû mourir dans d'atroces souffrances . Pire qu'une bête . Avili . Obligé de supplier de hurler ,pour exister encore un peu, heures après heures ,minutes après minutes ,secondes après secondes . Et puis plus rien . Plus de cris plus de souffle et la fin enfin. a suivre....
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UN HEROS COMME MON PERE ? (5)
17/02/2010 10:42
N° 5
Des années ont passé, tant bien que mal. Ma mère très fière de ses enfants Nous a élevé seule. Elle a fait du mieux qu'Elle a pu pour notre éducation .Ma soeur et moi sommes allées en institution pour Jeune filles ,chez Madame Rophé au 92 avenue de Neuilly à Neuilly sur Seine. Ma mère avait choisis ce pensionnat avec soins car je n'avait que 5 et demi et ma soeur à peine 7 ans . J'ai gardé de bons souvenirs de cet endroit. Pour Pierrette cela à été différent . Mon frère Marcel est resté quelques temps à Lunéville ,chez mes grands-parents maternel. Ma mère l'a fait venir à Suresnes quand il a eut 14 ans pour apprendre le métier de plombier . Après 8 années passés dans ce pensionnat . Nous sommes revenu à Suresnes Ma soeur a eut un C.A.P. couture et un lingerie et moi qui ne voulais pas être séparé de Pierrette j' ai suivi la même voie Puis un malheur est arrivé mon frère est décédé à l'age de 2O ans Avec ma soeur nous sommes resté fidèle à la mémoire de notre père. Et sans allé régulièrement sur sa tombe à chaque fois que nous allons sur Paris.nous ne manquons pas de nous rendre sur celle-ci. Pierrette habite dans les Alpes Maritimes et moi dans le Cantal. Lors d'une visite au cimetière de Montaiville Quelle ne fut pas ma surprise de voir sur sa tombe des pots de fleurs fanées .des plaques souvenirs récupérés ont ne sait où . Et gravé sur la stèle en lettres clinquantes le nom d'une cousine par alliance qui masquait le nom de mon père. Devant cet usurpation cette profanation à mes yeux. La colère m'a saisie. Cela m'a mis dans un état indescriptible de sentiments confus : Le souffle et les jambes coupés prête à jeter tous ces objets hétéroclites à travers le Cimetière. J' ai appelé Pierrette au téléphone pour lui faire part de ma découverte. Mon Mari m'a calmé en me disant que nous allions demander des explications à la mairie de Montainville . Madame le maire nous a envoyé promener. Mais je savais et pour cause que s' était une tombe individuelle et à perpétuité par la volonté de mon grand-père fondateur de cette concession. Devant le manque d'entente et de renseignement recueillis auprès de celle-ci .Nous sommes allés consulter l'entreprise de pompes funèbres A. xxxx.. qui avait été chargé d'enterrer cette cousine par alliance dans la tombe de mon père ... Et là nous avons appris que 5 personnes étaient enterrés dans cette sépulture . Mon père bien sur un étranger à la famille. mon grand-père ma grand-mère et cette cousine . Comme le dit ma fille C'est le " H- L- M" de Montainville a suivre....
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UN HEROS COMME MON PERE ? (4)
16/02/2010 09:50
N°4 A la suite de cela ma mère a repris contact avec mes grands parents qui ont accepté de nous recevoir.à Montainville . Mais ce n'était pas sans arrières pensées , car c'était avoir une domestique à bon compte. Et ils ne ce sont pas gêner, pour la faire travailler sans relâche. sous le prétexte que notre situation était dépendante de leur générosité. C'était des gens très durs. N'ayant aucune morale, surtout lui. Ma pauvre grand-mère je m'en rend compte maintenant était sous son joug ne disant rien acceptant tout ce que voulait et ordonnait ce despote Montainville est situé à quelques kilomètres de Paris et je me rappelle des pauvres gens à bicyclettes venir quémander un peu de nourriture à la porte de l'épicerie bar tabac. Mes grands parents les renvoyaient en leurs disant qu'ils n'avaient pas assez pour eux . Alors que des poules bien grasses caquetaient dans la cour derrière le café. Et que des pommes murissaient doucement au sous sol . Et bien d'autres choses à l'avenant . Mon frère qui détestait mes grand-parents. Un soir avec mon cousin pierrot sont descendus au sous-sol et ont croqué une grande partie des pommes les rendant immangeables et surtout invendables par la suite. Alors après une bonne correction au martinet lesté de plomb Marcel fût condamné à éplucher les pommes pour en faire de la compote. Et sous le prétexte qu'il était ingrat. Et surtout pas le fils de leur fils, le faisait travailler plus qu'un enfant de 10 ans ne pouvait supporter . Il devait s'occuper des poules ,des lapins aller à l'herbe pour les nourrir ,les tenir propres . Et le cochon! dont il devait préparer la nourriture (J'en avait une peur bleue) Quand au cheval ,Il devait aider mon grand-père à l'atteler à la carriole pour que ma grand-mère puisse descendre chercher le pain à Mareilles sur Mauldre. Et tout cela après l'école car il fallait faire bonne apparence dans le village . Après son accident qui a eu lieu la veille de sa première communion devant la méchanceté de mes grands-parents et surtout la perte de leur petit valet taillable et corvéable à merci et la crainte que ma mère soit obligée de lui donner des soins constant.Ils demandèrent sans honte à celle-ci de le renvoyer à Lunéville.chez mes grands-parents maternel ce qui fut fait . Mais peut de temps nous avons quitté Montainville . Accueillis à Suresnes chez ma Léone. Qui connaissait bien la façon d'agir de ses parents. En ayant été elle même la victime! pour diverses choses cruelles et inavouable. Mais à qui elle avait pardonné par la suite , car à cette époque ont avait pas le droit de juger ses parents .Mais ce sont d'autres histoires
à suivre....
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UN HEROS COMME MON PERE ? (3)
16/02/2010 07:21
suiteN°3
Ensuite il a été conduit à la prison de la Santé ,du 21 juillet au 29 aout 1941 ou il fut à nouveau jugé par les Français pour vol de voiture . Les juges l'ont condamné à 1 an de prison ,ce qui convenait à tous. Il a fait appel car cette position donnait droit à un traitement moins contraignant. Puis Il y a eu cette tentative d'évasion, avec trois autres détenus . Ils ont été repris, et mon père a été condamné,le 30 JUIN 1942 cette fois pour tentative d'évasion avec bris de prison. qui a eu lieu le 16 novembre cet acte ajoutait 4 mois supplémentaires à sa peine . mon père ne les feras jamais car au moment de ce jugement en appel cela faisait 3 MOIS ET 7 JOURS qu'il était mort, depuis le 23 MARS 1942 ! Surement victime de mauvais traitements infligés par les autorités dirigeantes de la prison suite à cette tentative d'évasion. Il est donc resté emprisonné 10 mois .10 MOIS de détention atroce en France ,passant de prisons en prisons .Du cherche-midi, Fresnes-rungis, la Santé. Pour mourir de MISERES PHYSIOLOGIQUES dû à la privation de nourriture, au froid , et aux mauvais traitements . Ma mère pour des raisons de sécurités en accord avec mon Père avait décidé de se séparer et nous étions resté à Lunéville. Ma Mère, mon frère, ma soeur, et moi . Mon grand-père a fait enterrer mon père sans prévenir ma mère. Et c'est ma tante Léone qui sous les instances de ma mère lui révélé son décès et les circonstances de celui-ci. Ma tante Léone n'a jamais abandonné son frère contrairement à ses parents. Elle lui portait des colis de victuailles, du linge ainsi que du tabac comme le prouve ses lettres que j'ai en ma possession . J'ai gardé toute ma vie beaucoup d'affection et de reconnaissance pour cette femme muselé par la méchanceté et la lâcheté de ses parents . La vie devenait de plus en plus difficile à Lunéville. Ma mère travaillait aux usines Batta sous contrôle Allemand . Elle nous racontait qu'avec quelques camarades Elles avaient décidé de saboter les guêtres destinées aux soldats Allemands. Alors l'une d'Elles avait émit d'idée de coudre les boucles à l'envers ce qui rendait ces jambières inutilisables. Quand le responsable s'est rendu compte de cela, les ouvrières ont été rassemblées et menacées de déportation pour fait de sabotage . Ma mère à pu montrer un modèle confectionné avec les boucles cousues de la sorte ce qui les sauva Elle et ses camarades de la terrible menace . Et l'affaire fut classée . Je ne suis pas sûre que ces faits ont été ébruités à suivre......
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UN HEROS COMME MON PERE ? (2)
15/02/2010 14:20
suiteN°2
Pour la petite histoire cette voiture de marque "mattford" avait été réquisitionnée et attribuée à un Hollandais dénommé Von Alphen Josépus qui travaillait à la transformation des pistes du terrain d'aviation de Beauvais .En vu de l'atterrissage des avions Allemands .Alors il avait pour mission de prendre possession de cette voiture ,pour mettre à l'abri ces deux hommes .Il a conduit ces personnes à Aubepierre en haute Marne ou il connaissait des paysans. Il avait connu leur fils pendant son service militaire à Lunéville .IL s'était lié d'amitié avec lui. Mon père l'appelait Aubepierre dans ces courriers. Arrivé sur place il fallait bien manger .IL a soustrait une poule dans un poulailler à une dénommé madame "Raviot Marthe". Elle connaissait mon père . Celle-ci a porté plainte contre lui à la gendarmerie d'Arc-en-barroy , et le voila "voleur de poule". Il a été jugé et condamné à 1 mois de prison pour vol et 1 mois par défaut .Mais il n' a jamais eu connaissance de ces faits car sa mission accomplie après avoir laissé les Anglais dans une cachette aux bons soins de son ami Il est rentré à Suresnes En arrivant chez sa soeur ma tante Léone ,elle lui apprend que leur grand'père est mourant .ils décidèrent d'aller le voir avec la voiture . Ma tante emmena avec elle son plus jeune fils .ils arrivèrent rue des bourrets .Mon père saoul de fatigue fit une fausse manoeuvre et heurta une borne à l'angle de la rue ce qui a eu pour effet d'immobiliser la voiture .Les gendarmes sont arrivés lui ont demandé ses papiers et ceux du véhicule .Puis ils l'ont emmené à la gendarmerie de Suresnes. Ou ils ont dressé un procès verbal qui est loin d'être exact. faisant passer mon père pour un voleur de voiture ,ce qui était un moindre mal pour l'époque et ne valait pas une grosse peine.Mais comme la voiture était réquisitionnée .Ils étaient obligés de le remettre aux Allemands .Ils ont laissé partir ma tante en lui disant "Qu'elle n'avait rien à voir dans cette affaire" Ils ont appelé La feldgendarmerie de Courbevoie qui a remis mon père à la feldgendarmerie de Neuilly . Puis ils l'ont incarcéré à la prison du Cherche Midi le 2juin 1941. Ou il a été torturé ,pour lui faire avouer des affaires que les Allemands soupçonnaient car en plus dans cette voiture ,il y avait des papiers concernant le terrain d'aviation de Beauvais. Mais mon père n'a jamais rien dit de tout cela .Même sous la torture . Il a été jugé le 10 juin 1941 par les Allemands .Il a été retenu au cherche midi jusqu'au 21juin 1941 . Et pendant ce temps là à l'extérieur se passait des actes de bravoures de la part de certains Français. Les Allemands prenaient des otages au cherche midi pour les fusiller au Mont Valérien. Et tout cela mon père le savait. Il valait mieux être jugé pour délit de droit commun plutôt que pour faits de résistances et d'être fusillé au Mont Valérien. Les droits communs ne l'étaient pas
à SUIVRE.......
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UN HEROS COMME MON PERE ? (1)
15/02/2010 11:19
N°1 Quand le père de mon père a récupéré le corps de celui-ci à la prison de Poissy .Il ne pesait plus que 32 kg pour 1 mètre 80. Il était mort de faim comme le précise l'acte de décès du médecin de la prison Mes grands parents, ont fait ensevelir leur fils, dans le cimetière de la commune de Montainville .Dans une tombe particulière au seul nom de celui-ci excluant ainsi le reste de sa famille. Une tombe pour lui seul, et pour l'éternité ! Ces gens là ont agit de la sorte pour nous séparer à tout jamais de lui . L'année précédent son arrestation par les gendarmes de Suresnes le 2 juin 1941 La commune avait été bombardée le 3juin 1940. La mairie ,l'ancien cimetière Carnot, avaient étés atteint , et bien d'autres dégâts ont étés à déplorer . Les allemands s'apprêtaient à peindre en vert l'hôpital Foch .Et tout cela mon père ne pouvait l'accepter. Il habitait à l'époque en face de la mairie au 53 ,rue du Mont Valérien ,juste en dessous de l'hôpital Foch. Et avec la fougue de ses 27 ans .Il est entré en "résistance ". Mais à l'époque rien n'était structuré . Donc avec quelques personnes courageuses , Ils ont voulu se rendre utiles pour défendre leur pays . Au début Ils n'étaient pas très nombreux à se risquer .Mais quelques un osèrent. quelques obscurs car à ce moment là on se cachait pour agir. Et c'est ainsi qu'avec trois ou quatre à ma connaissance ,ils ont agi clandestinement . Un dénommé Pinte un autre Argand , et Monsieur Jules Courtin qui fût maire de Suresnes à la libération et l'un des fondateurs du mouvement "libération nord Suresnes". Mais ceux -ci ont eu plus de chance que mon père car à la libération ils étaient encore vivants. Ce qui a provoqué l'arrestation de mon père était une "mission ".Il devait mettre en sureté des Anglais qui étaient cachés quelque part en seine et oise. Et pour cela il lui fallait un véhicule qui pouvait rouler sans trop attirer l'attention . des Allemands .Et comme il était libre ,ma mère était repartie à Lunéville avec ses enfants .Il a été désigné pour agir .Il possédait en plus un permis de conduire . IL s'est donc rendu à Paris le vendredi dans la nuit.C'était le weeck- end de la pentecôte . à suivre......
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